"Il s'agit d'un contrat moderne qui prévoie un partenariat après-vente. Nous estimons qu'il devrait égaler des contrats internationaux, sans tenir compte des difficultés russes", a-t-il indiqué.
"Malheureusement, nous ne pouvons pas aboutir pour l'instant une entente de ce type", a regretté le responsable.
Par ailleurs, Aeroflot n'avait pas de préférences parmi les constructeurs d'avions, a dit Lev Kochliakov.
"Pour nous, l'origine de l'avion est un facteur secondaire. Nous ne sommes pas hostiles aux constructeurs russes, nous aimons les bons avions", a-t-il souligné.
"Nous sommes enclins à acheter des avions qui soient, d'une part, sûrs pour les passagers et, d'autre part, rentables", a-t-il ajouté.
Pour sa part, un responsable de KrasAir dont le parc compte 4 IL-96 estime que ces avions ne sont bons que pour les grandes distances.
"Des vols d'une durée de trois heures ne font que nuire aux IL-96", a dit le responsable de la compagnie aérienne dont le siège se trouve à Krasnoïarsk, en Sibérie.