"Je ne pense pas que les usines et entreprises géorgiennes ont été privatisées à des fins politiques. Je tiens à souligner qu'il n'y a là qu'un intérêt économique et c'est bien parce que la coopération économique promet des avantages", a-t-il déclaré dans une interview à l'agence Novosti-Géorgie, avant de rappeler le vieil adage : "là où le commerce se fait, les canons se taisent".
Parlant de la relance de la coopération économique entre la Géorgie et la Russie dans le contexte de la tension qui persiste encore dans les relations politiques entre les deux pays, le parlementaire a déclaré que "l'essentiel est d'avoir une ligne de partage des eaux nettement tracée entre les intérêts économiques et les intérêts politiques".
"Lorsque les gens déboursent de l'argent, ils sont intéressés à voir la situation se stabiliser. Je ne vois donc aucun mal à ce que les relations économiques aillent bon train", a-t-il dit.
"Je ne pense pas que le processus de privatisation en Géorgie auquel des sociétés russes prennent part activement soit lié d'une façon ou d'une autre à des intérêts politiques", a dit le vice-président du groupe parlementaire.
Il estime que tout se passe sur une base contractuelle qui a spécifié clairement les engagements, les conditions et les dispositions, dont le manquement entraîne des sanctions concrètes de la part de l'Etat.
"Naturellement il y a des sites dont la privatisation peut devenir un outil politique entre des mains étrangères mais les entreprises déjà privatisées ne sont pas de cette nature", a-t-il ajouté.
