Interrogé par des journalistes, le président russe a évoqué la réalisation en cours du projet Blue Stream. "Les besoins de la Turquie en gaz naturel sont à hauteur de 16 milliards de mètres cubes. La Russie lui exporte combien, à votre avis? Elle lui exporte justement 16 milliards", a-t-il dit.
"Mais les besoins de la Turquie augmentent", a rappelé Vladimir Poutine.
Selon lui, la Turquie pourrait aussi devenir un pays de transit pour d'autres pays. "C'est une place confortable pour élargir nos activités le marché énergétique mondial", a-t-il dit.
"L'administration turque veut également élargir le réseau de gaz à l'intérieur du pays", a fait remarquer Vladimir Poutine. La Russie est prête à coopérer avec la Turquie dans ce dossier, a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine a également invité à rechercher des filières de remplacement pour exporter le pétrole. "Il n'y a pas que le Bosphore et les Dardanelles", a-t-il dit. "Somme toute, la Turquie n'est pas seulement un voisin, mais aussi un partenaire naturel pour régler ces questions", a résumé le président russe.