Vladimir Poutine rencontre le président de Renault Louis Schweitzer

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MOSCOU / PARIS, 1er décembre - RIA Novosti. Le président russe Vladimir Poutine a reçu mardi le président de la société française Renault Louis Schweitzer, coprésident de l'association "Dialogue russo-français", selon le service de presse de la présidence russe.

Le 2 juillet 1998, le consortium Renault et l'administration municipale de Moscou ont créé une coentreprise à l'usine AZLK de Moscou, qui a reçu le nom d'Avtoframos.

A la fin d'avril 1999, Avtoframos a produit sa première Mégane. Ensuite l'usine a lancé la production de la Renault-19 et de la Clio. A présent, Avtoframos s'apprête à fabriquer la Logan conçue compte tenu du climat, des routes, des stations-service russes et de l'Europe de l'Est.

Avtoframos n'a pas réussi à tenir sa promesse de porter la production annuelle à 60.000 véhicules. Selon des sources internes au sein du consortium français, cela s'explique par certaines normes de la législation douanière et fiscale russe qui provoquent l'augmentation des prix des pièces détachées et des voitures empêchant à l'entreprise d'obtenir de bons résultats financiers et économiques.

En octobre 2004, Renault, détenteur de 50% du capital statutaire d'Avtoframos, a racheté 26% du capital mis en vente par la mairie de Moscou, détentrice de l'autre moitié du capital. Le constructeur français détient désormais 76% des actions d'Avtoframos, la mairie de Moscou en conservant 24%.

Le chef de l'appareil du gouvernement russe Sergueï Narychkine, qui a coprésidé une réunion du Conseil économique, financier, industriel et commercial franco-russe (CEFIC) à la mi-novembre, a estimé que cette configuration du capital social encourageait "les Français à investir dans l'achat d'équipements et le lancement de la production de voitures".

Par ailleurs, M.Narychkine a annoncé que le gouvernement russe était en train de préparer un arrêté sur les mesures de soutien aux projets conjoints dans la construction automobile. Les mesures de soutien gouvernemental aux projets semblables à Avtoframos prévoient de "baisser ou réduire à zéro les taxes à l'importation de composants de fabrication étrangère", a-t-il ajouté.

Renault attend cet arrêté avec impatience. Les Français sont prêts à investir des fonds supplémentaires pour porter la production annuelle à 100.000-120.000 véhicules contre 60.000 prévus initialement.

Certains fonctionnaires français n'excluent pas que le soutien aux investissements de Renault en Russie soit évoqué pendant la réunion de la commission intergouvernementale économique russo-française qui se tiendra le 10 décembre à Paris sous la présidence des Premiers ministres des deux pays.

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