Le contrôleur Ignatov : la Cour des comptes n'est pas satisfaite de l'efficacité de la gestion des biens publics

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MOSCOU, 10 novembre - RIA-Novosti. La Cour des comptes n'est pas satisfaite de l'efficacité de la gestion des biens publics.

Comme l'a déclaré au cours d'une conférence de presse mercredi à Moscou le contrôleur de la Cour des comptes russe Vladislav Ignatov, "nous ne sommes pas satisfaits de l'efficacité de la gestion de la propriété publique. Le registre des indices de cette efficacité tarde à venir, le registre des biens publics dans sa forme définitive fait toujours défaut".

La Cour des comptes, a poursuivi Vladislav Ignatov, a mené un grand nombre de vérifications de la gestion des biens fédéraux. Selon lui, la plupart des problèmes révélés sont liés à un fonctionnement inefficace de fonctionnaires et d'établissements d'Etat. "Les entreprises qui aspirent à augmenter leur capitalisation et les prélèvements dans le budget fédéral peuvent se compter sur les doigts d'une main", a dit le contrôleur.

Notamment, les stades et les établissements sportifs, qui sont des entreprises publiques, sont utilisés inefficacement, a souligné Vladislav Ignatov.

Le contrôleur a aussi indiqué que la Cour des comptes de la Fédération de Russie vérifierait en 2005 la fusion de Gazprom et de Rosneft.

"Nous procéderons l'an prochain à la vérification de cette transaction", a dit Vladislav Ignatov interrogé par RIA-Novosti sur la question de savoir si les contrôleurs de la Cour des comptes étaient engagés dans l'évaluation des actifs dans le cadre de ce marché. Le contrôleur a par ailleurs indiqué que la Cour des comptes n'avait pas la compétence de mener l'expertise de l'évaluation des actifs engagés dans cette transaction.

Il a rappelé dans le même temps que la Cour des comptes a mené cette année une vérification du fonctionnement de Gazprom et achèvera avant la fin de 2004 la vérification des activités de Rosneft. "Les résultats de cette vérification seront annoncés à la fin de décembre 2004", a dit Vladislav Ignatov.

Pour ce qui est de la transaction sur la fusion de ces deux sociétés, le contrôleur a souligné qu'aux termes de la législation en vigueur l'Etat n'est pas en droit d'échanger la totalité des actions de Rosneft contre le bloc de Gazprom appartenant à ses filiales.

"La loi ne prévoit pas la possibilité d'un échange par l'Etat de son bloc", a dit Vladislav Ignatov. Selon lui, pour réaliser cette transaction, il faut apporter des modifications à la loi sur la privatisation ou chercher d'autres possibilités pour pouvoir échanger des actifs.

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