Selon lui, les relations entre Moscou et Tokyo manifestent des tendances positives nettes. La croissance des échanges commerciaux entre les deux pays s'est chiffrée à 40 pour cent en 2003 pour s'élever jusqu'à 50 pour cent en 2004.
Par ailleurs, Sergueï Stepachine a relevé que la situation dans le domaine des investissements n'était pas aussi radieuse. D'après le responsable, le Japon n'occupe que la huitième place pour les investissements accumulés dans l'économie russe, précédé par les Pays-Bas et Chypre.
"J'espère que grâce aux efforts conjoints, nous arriverons à changer cette situation", a souligné le président de la Cour des comptes.
Il a relevé que ces derniers temps, les relations entre le pouvoir et les milieux d'affaires étaient devenues beaucoup plus transparentes, ce qui démontre, selon lui, que la Russie est un pays stable, notamment du point de vue politique.
Sergueï Stepachine a souligné que la Russie était intéressée à la coopération avec le Japon dans le domaine des innovations, des télécommunications, des technologies de pointe, dans le secteur énergétique et en matière d'intégration industrielle.
Le Conseil d'affaires russo-japonais est prêt à régler les problèmes concrets de la coopération, a fait ressortir le président de la Cour des comptes de Russie.