"Si le gouvernement décide que le projet n'est pertinent, nous n'allons pas le réaliser", a-t-il dit répondant à un journaliste de RIA Novosti. Dans le même temps, les calculs démontrent plutôt des avantages.
"Tout dépendra de la façon dont réagiront les corporations", a observé l'ambassadeur.
S'agissant de la situation autour de la centrale de Kozloduy construite avec le concours soviétique, Ilian Vasilev a reconnu "un problème très sensible pour la Bulgarie".
En vertu de l'accord de 2002 conclu avec la Commission européenne, le 1er et le 2e réacteurs de la centrale ont été fermés. Reste à fermer le 3e et le 4e réacteurs et à en moderniser le 5e et le 6e, ces derniers étant "en bon état", selon les données de l'ambassadeur.
"La fermeture des quatre réacteurs de Kozloduy a été pour la Bulgarie une décision politique", a dit le diplomate.
Prévue pour la semaine prochaine, la visite en Bulgarie du premier ministre russe Mikhaïl Fradkov donnera lieu à la signature d'un Accord de coopération énergétique.
Ce texte-cadre permettra notamment d'exporter le combustible russe pour les centrales bulgares après l'expiration en 2007 de l'accord précédent, a précisé Ilian Vasilev.