"Les activités des membres de l'EEU ne se répercuteront que favorablement sur la situation dans tous les pays de la CEI", a indiqué le chef du Comité exécutif de la CEI. Et de souligner qu'il serait tout à fait erroné d'affirmer que la CEI perdrait toute son importance à la création de l'EEU. "Les processus du rapprochement économique des 12 Etats-membres de la CEI sont toujours entravés par des écarts flagrants dans leurs niveaux de développement scientifique, technique, économique et social, ainsi que par le fait même que la transformation de leurs systèmes économiques nationaux n'est pas du tout simultanée", a estimé Vladimir Rouchaïlo.
Et d'ajouter que l'accroissement moyen du produit intérieur brut (PIB) dans les pays de la CEI a constitué 6,2% en 2003, alors que les trois Etats baltes, et plus précisément la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie, n'ont même pas dépassé le cap des 4%. "Quoi qu'il en soit, les Etats de la CEI n'exploitent toujours pas pleinement les possibilités de la croissance économique qui résident notamment dans des facteurs géopolitiques et naturels", estime le secrétaire exécutif de la Communauté des Etats indépendants.
Comme l'a fait remarquer Vladimir Rouchaïlo, la croissance de la "composante de transport" exerce un impact manifestement négatif sur la compétitivité des marchandises des pays de la CEI, ce qui diminue, entre autres, les volumes des investissements mobilisés. "Acause d'une plus grande concurrence réciproque pour les marchés des pays tiers, les Etats de la CEI perdent aussi tous les ans jusqu'à un milliard et demi de dollars", a signalé le secrétaire exécutif de la CEI.
