Un projet de loi approprié est déjà déposé à la Douma. D'autres projets de loi sont également en préparation, notamment sur les marchés organisés, les activités boursières, les warrants et les magasins agréés.
Pour sa part, le vice-président de la Douma pour les organisations de crédit et les marchés financiers, Anatoli Aksakov, a fait ressortir "un sous-développement criant" du marché des dérivés. Les transactions spéculatives dominent sur le marché, mais des prémisses objectives pour le recours aux instruments financiers dérivés existent, a-t-il constaté. Il importe en premier lieu de donner aux dérivés une définition qualifiée, "quoique ce ne soit pas facile", a-t-il dit.
Le développement de la législation dans le domaine des instruments financiers dérivés doit encourager le commerce boursier en tant que critère du développement de la législation économique, mais aussi la transparence et la confiance vis-à-vis de l'économie russe, a fait remarquer Viktor Pleskatchevski.
"Le développement de la législation des dérivés correspond aux objectifs de la construction de la Fédération de Russie en tant qu'État économiquement fort", a-t-il dit.
Pour développer efficacement l'assise légale dans ce domaine, il faut des efforts conjoints des acteurs intéressés du marché et de l'État, a encore ajouté le député.