Selon lui, le potentiel économique des relations bilatérales est sous-employé. Le niveau des investissements réciproques, de la coopération industrielle, scientifique et technique, dans le domaine bancaire et des assurances reste bas.
Aux dires d'Alexandre Yakovenko, l'échec de la tentative de Lukoil pour participer à la privatisation de la raffinerie polonaise de pétrole, la Rafineria Gdanska, témoigne des préjugés qui persistent en Pologne à l'égard des entrepreneurs russes.
Dans le même temps, le diplomate a souligné qu'après son adhésion à l'Union européenne, la Pologne garde ses positions de plus grand partenaire commercial et économique de la Russie en Europe centrale et orientale. Les échanges commerciaux en 2004 pourront dépasser 7 milliards de dollars : les exportations polonaises ont augmenté de 48 pour cent au premier semestre, excédant un milliard de dollars, ce qui rend beaucoup moins aiguë le problème, traditionnellement souligné par la partie polonaise, du déficit dans le commerce avec la Russie (environ 3 milliards de dollars par an).
Selon Alexandre Yakovenko, un des domaines prioritaires et les plus prometteurs de la coopération est le secteur énergétique. Des accords à long terme seront probablement conclus sur l'achat de pétrole russe et sur son transit par le territoire polonais, sur la mise en exploitation à cent pour cent de la première branche du gazoduc Yamal - Europe occidentale et le développement du réseau de gazoducs allant vers l'Europe occidentale.
Le diplomate a indiqué qu'un autre thème important du dialogue russo-polonais était la coopération militaire et technique bilatérale, y compris les projets demodernisation des avions, hélicoptères et blindés des forces armées polonaises produits en Russie. La Russie oeuvrera au plus vite à la réglementation des relations de licences dans le domaine de la coopération militaire et technique.
