Durant le premier semestre de cette année, les investissements étrangers directs dans l'économie russe ont constitué 3,4 milliards de dollars, contre 2,5 milliards de dollars pour la même période de l'année dernière. Malgré l'accroissement des indices quantitatifs, la proportion des investissements étrangers directs a un peu diminué par rapport à l'année dernière en passant de 20 % à environ 18 % du volume global des investissements, a fait remarquer le vice-ministre.
Selon lui, cela s'explique par l'accroissement considérable de la part des autres investissements, y compris les crédits accordés aux entreprises russes par des investisseurs étrangers.
Durant le premier semestre de cette année, le volume des autres investissements a constitué 15,4 milliards de dollars (81,3 % du volume global des investissements), contre 10,1 milliards de dollars pour la même période de l'année dernière, a fait remarquer Serguei Chatalov.
Durant le premier semestre de 2004, la somme des investissements étrangers effectués dans l'industrie a été particulièrement importante (10,3 milliards de dollars), le commerce a bénéficié de 6,1 milliards de dollars d'investissements. Une proportion bien moindre des investissements est revenue au bâtiment, au transport et aux télécommunications, a indiqué le vice-ministre.
Au 1er juillet dernier, la somme des investissements étrangers accumulés dans l'économie russe a constitué 66,1 milliards de dollars, a fait savoir Serguei Chatalov.
D'après les prévisions du ministère des Finances, le 1er janvier 2006, le fonds de stabilisation sera de 719,5 milliards de roubles (un dollar US équivaut à 29,22 roubles).
Le 1er janvier 2005, le fonds de stabilisation doit être, selon les prévisions du ministère des Finances, de 574,4 milliards de roubles, a rappelé Serguei Chatalov.
Une partie des 388 milliards de roubles qui seront versés au fonds de stabilisation en 2005 sera destinée à couvrir le déficit du Fonds de retraites (74,7 milliards de roubles) et à rembourser la dette extérieure (168 milliards de roubles).
Les restrictions prévues par le budget fédéral de 2004 n'ont pas permis au ministère des Finances de prendre la décision d'ajourner le paiement des impôts par la compagnie YOUKOS. Selon Serguei Chatalov, l'octroi des ajournements et des échelonnements des versements fiscaux s'effectue dans les limites prévues par le budget fédéral.
Serguei Chatalov a reconnu que la législation prévoyait le changement des délais de remboursement des arriérés d'impôts. Selon le vice-ministre, en règle générale, cela a lieu avant le procès judiciaire, mais, dans certains cas, il est possible de le faire également après le procès.
Tous les griefs fiscaux avancés par le fisc à la compagnie YOUKOS "sont passés par les procédures judiciaires".
Serguei Chatalov a fait remarquer qu'à la suite de la réforme administrative la fonction d'octroi d'ajournement et d'échelonnement du remboursement des impôts a été transférée du ministère des Finances au fisc.
