"Nous sommes arrivés au moment où les problèmes d'ordre conceptuel appartiennent au passé. Nous avons abordé le travail d'intégration sur lequel nous concentrons notre attention", a-t-il dit.
Grigori Rapota a souligné la complexité de la période actuelle et la nécessité "de comprendre les intérêts économiques des Etats et de parvenir au consensus".
Evoquant la réunion du Conseil interétatique de la CEEA au niveau des premiers ministres qui se tiendra mardi, le responsable de la CEEA a fait savoir qu'il était prévu d'examiner les questions relatives au transport, à la sphère sociale, à la transmission de l'énergie électrique et à la simplification des procédures douanières pour le transit.
Il sera notamment question de la concertation des indices macroéconomiques des pays membres de la CEEA, des règles identiques de l'octroi des licences pour l'importation et l'exportation, du calendrier unique de l'annulation des exclusions. Comme l'a expliqué Grigori Rapota, il existe une zone de libre échange de la CEEA. Dans le commerce avec d'autres pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), il y a une petite liste des exclusions de ce régime. Ces exclusions doivent être abrogées graduellement, "nous devons étendre la zone de libre échange à tous les pays de la CEI", a fait remarquer le Secrétaire général de la CEEA.
Le projet de budget de la CEEA pour 2005 sera également examiné à la réunion. "Le budget constitue tous les ans environ 2 millions de dollars", a-t-il dit.
Selon lui, pour l'instant, le budget ne concerne que l'entretien de l'appareil, l'organisation des actions, l'entretien de l'Assemblée interparlementaire et de la Cour de la CEEA.
Grigori Rapota a également fait savoir que les pourparlers sur l'ouverture de la communication terrestre directe reliant Moscou et Douchanbe (capitale du Tadjikistan) étaient en cours entre la Russie et le Tadjikistan.
La CEEA regroupe la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie et le Tadjikistan. L'Arménie, la Moldavie et l'Ukraine ont un statut d'observateurs.
