Les experts de l'Association qui ont mené cette étude estiment que ces taux sont élevés. "L'accroissement du chiffre d'affaires du marché publicitaire russe dépasse les taux de croissance économique", a indiqué au cours de cette conférence de presse jeudi le président de l'ACAR, Vladimir Evstafiev.
"En 2003, le chiffre d'affaires du marché publicitaire russe a dépassé la barre de 1 milliard de dollars. Mais l'absence de données sur les régions a été son maillon le plus faible", a annoncé le vice-président de la Guilde des éditeurs des périodiques Evgueni Abov. Les représentants de cette organisation ont été introduits au conseil des experts de l'ACAR où ils ont proposé une nouvelle méthode d'évaluation des volumes de la publicité dans la presse.
Comme l'a indiqué le membre du conseil des experts Rouslan Taguiev, le schéma de monitorage et d'évaluation du marché publicitaire exigeait une correction. Pour mener cette étude, les périodiques ont été divisés en trois catégories : journaux, revues et éditions d'information et de publicité. De l'avis des spécialistes de l'Association, chacune de ces catégories a sa spécificité dont il faut tenir compte en menant l'évaluation.
D'après l'Association des agences de communication de Russie, au premier semestre 2004 l'accroissement du chiffre d'affaires du marché publicitaire à la télévision a été de 36%, à 720 millions de dollars, à la radio, de 24% (60 à 65 millions de dollars), dans les périodiques, de 28% ( 420 à 440 millions de dollars), y compris dans les revues de 30% et dans les journaux de 26%. La publicité extérieure a gagné 29%, à 300 millions de dollars, alors que l'accroissement dans le cinéma et Internet a été de 65%, à 18-20 millions de dollars.
