"La Chine et la Russie sont de grandes puissances et de bons voisins. Nos deux pays ont un énorme potentiel de coopération, et nous sommes prêts à tout faire pour le développer davantage", a dit le vice-ministre dans la capitale chinoise au cours de sa rencontre avec les journalistes russes invités dans la République populaire de Chine par le holding Renmin Ribao.
Selon Ma Songde, la Russie a des scientifiques éminents, des technologies et des équipements de pointe. La Chine, depuis la réforme et l'ouverture, ne cesse de perfectionner les conditions pour les mettre en valeur.
Le responsable estime que si la Russie et la Chine unissent leurs efforts dans le domaine scientifique, les deux pays parviendront à des progrès mutuellement avantageux.
En 1996, Moscou et Pékin ont convenu d'établir une coopération mutuellement avantageuse sur un pied d'égalité en vue d'une coopération stratégique au XXI-e siècle, ainsi que l'a rappelé Ma Songde.
En 2001, les deux pays ont conclu un accord de bon voisinage, d'amitié et de coopération et créé un mécanisme perfectionné d'échange d'opinions, y compris des rencontres régulières entre les leaders de la Chine et de la Russie, les chefs de gouvernement et des commissions gouvernementales pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique.
Le vice-ministre a cité la création de trois cités techniques russo-chinoises dans des villes de Chine comme un exemple positif de la coopération bilatérale.
A ses dires, les cités techniques en question ont permis de développer et de mettre en oeuvre bien des projets scientifiques. Par exemple, la province de Zhejiang (en Chine orientale, avec pour capitale Hangzhou) a réussi à entamer, de concert avec les partenaires russes, la production chimique, ce qui revêt une grande importance économique. En outre, un grand pas en avant a été fait selon Ma Songde dans la création à Moscou d'un parc technologique russo-chinois.
Le responsable a également rappelé que dans les années 1950-1960, nombre de spécialistes chinois ont reçu leur formation dans les universités de l'Union soviétique ou en collaborant avec les scientifiques de l'URSS. Certains d'entre eux n'ont toujours pas perdu le contact avec leurs collègues, ce qui contribue à la coopération bilatérale.
Ma Songde a relevé qu'il convenait maintenant de créer un mécanisme qui encouragerait les échanges d'expérience entre les jeunes scientifiques des deux pays.
