"Les projets restent les mêmes, la libéralisation (du marché) est prévue avant la fin de l'année", a dit le ministre. Il a pourtant avoué l'existence de "certaines difficultés", sans pour autant les préciser.
Précédemment, le président de Gazprom, Alexeï Miller, annonçait que le management du groupe gazier avait présenté au gouvernement et à l'administration présidentielle ses propositions relatives à la libéralisation du marché des actions de Gazprom. Cette question est d'une très importance pour le management du groupe, avait-il souligné.
Gazprom, avait-il dit, espère que la décision de libéraliser le marché de ses actions sera prise avant la fin de l'année en cours.
"Cette question est venue à maturité depuis longtemps et le fait qu'il reste sans solution est un gros inconvénient pour le marché", disait le président de Gazprom Alexeï Miller prenant la parole à l'assemblée annuelle des actionnaires du groupe le 25 juin dernier.
La libéralisation du marché des actions de Gazprom doit déboucher sur la réunification des marchés intérieur et extérieur des actions du groupe. Actuellement, les actions du géant gazier négociées sur marché intérieur coûtent un peu moins cher que sur le marché extérieur. D'autre part, les investisseurs étrangers ne peuvent acheter les actions du monopole gazier e sur le marché russe, mais uniquement par le biais des ADR américains. Ce décalage de prix conduit à une baisse de la capitalisation de Gazprom.
