Par le montant de la dette rayée, la Russie est le quatrième donateur important.
"Mais nous estimons que l'initiative concernant la dette et la nouvelle stratégie visant à assurer la stabilité de la dette extérieure ne sont que des instruments, et non pas une garantie que les pays pauvres pourront régler le problème du fardeau de la dette", a-t-il souligné.
"La simple annulation de la dette sans politique financière, économique et budgétaire raisonnable, sans réformes structurelles, sans institutions fortes de l'Etat et sans climat favorable aux investissements dans les pays pauvres ne permettra pas d'atteindre les résultats escomptés", a fait remarquer le vice-ministre des Affaires de la Fédération de Russie.
Selon lui, la disparition de la pauvreté dans les pays les moins développés dépend, pour beaucoup, de leur participation à l'économie mondiale.
"La Russie prend des mesures concrètes sur ce plan: la législation en vigueur en Russie prévoit que les produits de l'exportation traditionnelle des pays les moins développés ne sont pas taxés à la douane, a fait remarquer Youri Fedotov. Les quotas d'importation ne concernent pas ces produits, les mesures d'anti-dumping, compensatoires ou d'autres mesures spéciales ne sont pas prises à leur égard. Plus de 80 % des produits importés par la Russie en provenance de l'Afrique bénéficient du régime avantageux".