"Sur la liste des pays attrayants pour les investissements à risque étrangers la Russie a occupé la huitième place en 2003 contre la 17e en 2002", a-t-elle dit.
En 2002 et 2003 c'est la Chine qui ouvrait cette liste.
Albina Nikkonen a annoncé que depuis ces dernières années le gouvernement russe avait pris des mesures appelées à développer l'infrastructure de l'investissement à risque. Ainsi, une Foire nationale de capitaux à risque a vu le jour, suivie d'une Fondation nationale pour les innovations à risque qui apporte son assistance à l'accumulation de capitaux par les fonds à risque privés. D'autre part, des centres d'entreprise à risque ont été créés, qui donnent des cours et assurent la couverture informationnelle et juridique de ce genre d'investissements.
Albina Nikkonen a en même temps signalé l'inégalité du développement des innovations à risque à l'échelle du pays car la Foire réunit principalement des sociétés des régions du Nord-Ouest, du Centre et de la Volga et très peu de représentants d'autres régions du pays.
Elle a appelé à développer plus rapidement ces activités. A son avis, la cotisation de la Fondation nationale pour les innovations à risque dans le capital des fonds privés doit être portée à 50%, contre 10% aujourd'hui. D'autre part, elle estime nécessaire d'accorder des avantages en matière d'investissement aux petites entreprises d'innovation pour une durée de trois ans.