"Le conseil des directeurs a examiné ce plan et s'est exprimé à son sujet mais n'a pas voulu voter", a indiqué à RIA-Novosti un représentant de la compagnie.
Le porte-parole de Yukos, Alexandre Chadrine, interrogé par RIA-Novosti sur la question de savoir pourquoi il n'y a pas eu de vote, a répondu "parce qu'un vote n'était pas prévu".
Pour sa part, l'avocat de la compagnie, Sergueï Pepeliaev, qui assistait au Conseil, a parlé aux directeurs des évolutions du procès.
La semaine dernière, la direction de Yukos a présenté aux principaux actionnaires et au gouvernement un plan de règlement des réclamations fiscales. Selon une source interne à la société, ce plan prévoit un règlement extrajudiciaire des réclamations de l'Etat, notamment au moyen du rééchelonnement des dettes, de la vente des actifs aux sociétés contrôlées par l'Etat et de modifications dans la composition du management.
"Je sais que nos principaux actionnaires ont approuvé et accepté ce plan", a relevé l'interlocuteur de l'agence. La veille, Youri Kotler, porte-parole du groupe MENATEP qui possède 50% des actions de Yukos, annonçait à RIA-Novosti que le groupe était prêt à présenter au gouvernement les garanties d'amortissement des arriérés d'impôt de Yukos dans les limites de sa participation au capital statuaire de la société pétrolière.
Précédemment, le président du conseil d'administration de Yukos, Semen Kukes, adressait aux actionnaires une demande d'aide pour rembourser les arriérés de la compagnie à hauteur de 99,375 milliards de roubles (plus de 3,4 milliards de dollars) au cas où le management ne réussirait pas à obtenir leur rééchelonnement.
