La ministre du Commerce et de l'Industrie de Grande-Bretagne, Patricia Hewitt, examinera lors de sa visite de deux jours à Moscou les perspectives de la coopération russo-britannique dans le domaine des investissements et de l'énergie.
Comme l'a fait savoir à RIA Novosti l'assistante de la ministre britannique, "le but du voyage est le renforcement des échanges et des investissements entre la Russie et le Royaume-Uni". Madame Patricia Hewitt examinera également avec la partie russe toute une série de questions concernant l'énergie et le commerce", a ajouté le ministère.
La ministre du Commerce et de l'Industrie de Grande-Bretagne arrivera à Moscou le jeudi 24 juin. Le même jour elle présidera un déjeuner avec les représentants des milieux d'affaires russes. Le programme officiel de la visite est prévu pour le 25 juin.
Vendredi matin, Patricia Hewitt ouvrira un séminaire sur le pétrole et le gaz organisé sous l'égide de la société Lukoil, auquel participeront des représentants de compagnies énergétiques russes et britanniques.
Ensuite son agenda prévoit trois rencontres importantes avec des membres du gouvernement russe: le ministre des Finances, Alexéi Koudrine, le vice-premier ministre, Alexandre Joukov et le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko.
Patricia Hewitt prendra part aussitôt après à un séminaire spécial pour les femmes d'affaires de Russie, a précisé l'attachée de presse du ministère.
Dans la soirée de vendredi, la ministre britannique donnera une conférence de presse à l'ambassade de Grande-Bretagne, après quoi la délégation conduite par madame Hewitt s'envolera pour Londres.
Intervenant dans la capitale britannique, Patricia Hewitt a déclaré: "Je désire que les hommes d'affaires britanniques ne laissent passer aucune occasion d'investir dans la Russie qui est de plus en plus prospère, stable et attrayante. Et ces possibilités,c'est aujourd'hui qu'il faut les saisir, car demain il sera trop tard".
La ministre n'a pas oublié de signaler que certains investisseurs non avertis pouvaient avoir des appréhensions et être rebutés par les difficultés des réalités russes, mais de déclarer que l'agence pour le commerce et les investissements du Royaume-Uni, ainsi que l'ambassade de Grande-Bretagne à Moscou apporteront toute l'aide indispensable aux hommes d'affaires désireux de coopérer avec leurs collègues russes.
"Plus de 400 sociétés britanniques sont présentes en Russie à l'heure actuelle, notamment Cadbury, Scottish&Newcastle, Shell, British Petroleum, GlaxoSmithKein, Unilever. Mais ce ne sont là que quelques sociétés, et les autres compagnies, grandes et petites, ont elles aussi des chances de s'implanter avec succès en Russie", a dit la ministre.
Selon les données du ministère du Commerce et de l'Industrie de Grande-Bretagne, en 2003 le volume des exportations à destination de la Russie a augmenté de 43% pour se chiffrer à 1,4 milliard de livres sterling, les importations russes en Grande-Bretagne ayant accusé une hausse de 24%.
La Grande-Bretagne exporte principalement vers la Russie des articles de bureautique, des automobiles, des articles manufacturés, des équipements radio et de télécommunications, ainsi que du matériel industriel et électroénergétique.
La Russie livre au Royaume-Uni des hydrocarbures, des métaux non ferreux, du coke, du charbon.