Comme l'a annoncé vendredi le service de presse de la société par actions Chemins de fer de Russie (RZD), telle est la conclusion tirée par les spécialistes de la société. Ils ont analysé les résultats non définitifs du transit de fret sur le Chemin de fer de Kaliningrad (KZD) durant les cinq jours qui se sont écoulés après l'adhésion de la Lituanie et de la Pologne à l'Union européenne.
"De l'avis général des spécialistes du service des transports de KZD, la circulation de marchandises ne rencontre pas de problèmes. Durant les cinq premiers jours de mai plus de 8 000 wagons ont passé par des postes frontaliers lituaniens et polonais, 113 000 tonnes de différentes cargaisons ont été transportées", lit-on dans un communiqué diffusé par KZD.
Mais la comparaison de ces résultats avec ceux des cinq premiers jours d'avril font état d'une réduction de près de 15 000 tonnes environ pour le moi de mai, essentiellement grâce à la baisse du transit de denrées alimentaires.
Les spécialistes du Chemin de fer de Kaliningrad estiment qu'il s'agit d'une conséquence de la modification des règles de contrôle vétérinaires dans les gares frontalières de la Lituanie et de la nécessité, pour les expéditeurs, de remplir de nouvelles formalités. D'autre part, un document unique réglementant l'entrée sur le territoire de l'Union des cargaisons soumises au contrôle vétérinaire fait toujours défaut, rappellent-ils.
Les experts russes ont rangé parmi les "facteurs négatifs" qui se sont répercutés sur le chiffre d'affaires du transit une augmentation, par la Lituanie, des perceptions pour contrôle vétérinaire, de 30 dollars pour chaque wagon.
Mais, pour les 15 jours à venir, les prévisions restent favorables. Les spécialistes rappellent notamment l'entrée en service, après le 10 mai, du système électronique de déclarations douanières "Transit de Kaliningrad". Ce système doit permettre d'économiser jusqu'à 40 minutes le temps nécessaire au contrôle douanier dans les gares frontalières par train de marchandises.
