Viktor Kalioujny : Tous les pays riverains aspirent à régler les problèmes de la Caspienne

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BAKOU, 30 avril - RIA-Novosti. Tous les pays riverains aspirent à régler positivement les problèmes de la Caspienne, a déclaré Viktor Kalioujny, représentant spécial du président russe et vice-ministre des Affaires étrangères, prenant la parole devant les journalistes vendredi à Bakou.

"Nous menons un dialogue politique et pratique, et ce dialogue nous permet d'avancer, a-t-il ajouté.

"Même si les parties s'arrêtent sur certaines questions de la Convention sur le statut juridique de la Caspienne, leur progression générale ne s'en arrête pas", a-t-il indiqué, expliquant qu'il est des questions "qui dépassent le cadre des compétences des dirigeants des groupes de travail et qui exigent d'être réglées au niveau des ministres des Affaires étrangères ou des présidents".

S'agissant de la position de Moscou, Viktor Kalioujny a souligné "lorsque la Convention aura été prête, la Russie la signera sans délai".

Pour ce qui est des traités de 1921 et de 1940 entre l'Iran, la Russie et puis l'ex-URSS, le vice-ministre a dit que ces documents donnent la possibilité aux pays riverains de mener des activités économiques normales en mer".

Mais la création de zones de pêche et de frontières sur la Caspienne influera sur le système de gestion conjointe des ressources biologiques de la mer, a estimé le représentant spécial du président russe pour la mer.

"Lorsque les pays riverains incluent dans la Convention le principe de la gestion conjointe de ses ressources biologiques, des "zones" ou des "frontières" auront un impact sur le système de la gestion conjointe", a-t-il affirmé, ajoutant que "des problèmes, difficilement compatibles avec la législation de tel ou tel pays apparaîtront alors".

"La Russie veut que ces zones soient les plus petites possibles", a conclu le diplomate.

La Russie avait proposé d'instaurer sur la Caspienne des zones riveraines de 15 miles et dans lesquelles les pays riverains auraient les droits exclusifs de pêche.

Les parties, a poursuivi Viktor Kalioujny, devront également élaborer un certain équilibre des forces miliaires pour la Caspienne.

"C'est possible, d'autant plus que certains pays préconisent des frontières sur la Caspienne, et les frontières sont à protéger", a-t-il indiqué.

Il n'est pas question de "démilitariser" la Caspienne, d'autant plus que les terroristes et les trafiquants de drogue refusent de désarmer, a encore indiqué Viktor Kalioujny.

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