Grâce à de nombreux facteurs tels que le haut accroissement annuel du produit intérieur brut (6,5% en moyenne depuis les dernières années), le budget sans déficit depuis quatre dernières années, l'attribution à la Russie d'une cote d'investissement, "la Russie offre des possibilités d'investissement qui ne sauraient être négligées par la communauté économique internationale", a-t-il souligné.
Le vice-ministre du Développement économique et du Commerce, Youri Issaev, a annoncé pour sa part qu'en 2003 le montant total des investissements étrangers faits en Russie s'élevait à 29,7 milliards de dollars dont 6,8 milliards d'investissements directs, 0,4 milliard d'investissements de portefeuille et 22,5 milliards d'autres placements. Les trois plus importants pays investisseurs en Russie sont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et Chypre. Les secteurs les plus attrayants sont l'industrie, le commerce et la restauration publique.
Le vice-ministre a regretté que les investisseurs étrangers sous-estiment l'importance de l'investissement dans les "bleue chips" russes.
La séance plénière consacrée à la Fédération de Russie a suscité un intérêt énorme au cours de cette session de la BERD par rapport à d'autres réunions consacrées à des pays tiers. Une nombreuse assistance désireuse d'entendre les rapports a été obligée de rester debout pendant une heure et demie, faute de places libres dans la salle d'une capacité d'accueil de plusieurs centaines de personnes.
Ont participé à la séance plénière consacrée à la Russie le vice-ministre russe des Finances Serguéi Kolotoukhine, le vice-ministre russe du Développement économique et du Commerce Youri Issaev, le vice-président de l'Union des industriels et des chefs d'entreprise de Russie, Igor Jurgens, des industriels russes, ainsi que le patron de "Ruhrgas Rossia" Reiner Hartmann et le directeur du groupe d'affaires pour la Russie et Asie centrale de la BERD, Hubert Pandza.