Rencontrant des journalistes à Saint-Pétersbourg, il a cité les chiffres suivants : en 1992, l'inflation a été de 2 600%, en 2003 de 12% ; en 1992 le déficit budgétaire a été de 40%, ces quatre dernières années les budgets ont toujours été excédentaires ; entre 1992 et 1998 les emprunts extérieurs se sont montés à 90 milliards de dollars et ces cinq dernières années la dette extérieure du pays n'a cessé de régresser.
Le conseiller économique du président estime que le recul du chômage - moins de quatre millions de chômeurs ces cinq dernières années - et l'accroissement de salaires de "plusieurs dizaines de pour cent" témoignent également de la libéralisation de l'économie russe. De nombreux indices sociaux ont réagi au relèvement du niveau de vie : par exemple, la natalité, après une longue période de chute, s'est mise à s'accroître, a souligné l'économiste du Kremlin.
"Si nous appliquons une politique plus libérale, nous aurons des résultats plus impressionnants aussi bien du point de vue de la croissance que du point de vue de l'élévation du bien-être de nos citoyens et aussi du point de vue de nos indices sociaux", a déclaré Andreï Illarionov.
Pour lui, les affirmations selon lesquelles le libéralisme russe serait en crise sont " étranges". "Ce qui n'existe pas ne saurait être en crise", a indiqué le conseiller du président Poutine en précisant qu'il n'y a pas dans le pays de personnalités politiques libérales ni de partis libéraux.