Guerman Gref : les résultats de la privatisation ne seront pas revus

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PARIS, 24 février /de notre correspondant Andreï Nizamoutdinov/. Il n'y aura pas de révision des résultats de la privatisation en Russie, a déclaré le ministre russe du Développement économique et du Commerce Guerman Gref lors d'un entretien à Paris avec des hommes d'affaires français.

Les autorités russes, a-t-il indiqué, l'ont fait savoir à plusieurs reprises et n'ont pas changé d'avis.

Au contraire, la présence de l'Etat est jugée "excessive" dans l'économie. "L'une des thèses clefs des réformes économiques ultérieures est, à nos yeux, une privatisation accélérée des secteurs qui pourraient devenir concurrentiels", a indiqué Guerman Gref.

La tâche consiste donc à éviter au maximum "la monopolisation des marchés" et l'engagement de l'Etat dans les secteurs qui peuvent être entièrement confiés aux structures privées.

Le ministre russe a annoncé qu'au cours des trois prochaines années il était prévu de procéder au "nombre maximal" de ventes des entreprises inefficaces.

Les autorités russes veulent laisser sous le contrôle public "uniquement des composantes des monopoles naturels", a dit le ministre, expliquant qu'il s'agit des voies ferrées, des lignes de transport d'électricité, des pipelines et des gazoducs. L'Etat projette de partir de tous les autres secteurs, a-t-il indiqué.

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