"Puisque nous créons un Etat commun, "Beltransgaz" doit se fondre dans le système unique d'approvisionnement en gaz de cet Etat et s'intégrer à "Gazprom", ce qui est impossible avec un paquet d'actions de moins de 50 %", a dit Alexandre Riazanov dans une interview publiée lundi par les "Izvestia".
Selon lui, "Gazprom" ne reviendra à la question des fournitures de gaz à la Biélorussie aux prix russes qu'après la création d'une entreprise mixte.
"Mais à vrai dire, je n'y crois plus. Les modalités de livraison de gaz sont aujourd'hui au centre des négociations, car les fournisseurs indépendants ne pourront pas alimenter entièrement la Biélorussie en gaz, leurs ressources étant insuffisantes", a ajouté Alexandre Riazanov.
Le gouvernement biélorusse estime à 5 milliards de dollars le paquet d'actions assurant le contrôle de la société "Beltransgaz", alors que "Gazprom" est prêt à payer environ 600 millions de dollars.
Selon Alexandre Riazanov, "Gazprom" peut commencer dès demain à fournir du gaz à la Biélorussie mais aux prix du marché. Il propose à cette république le modèle de livraison et de paiement pour transit sur son territoire, en vigueur depuis plus d'un an sur le territoire ukrainien.