D'ici 2020, la part de l'électricité russe élaborée grâce aux sources non traditionnelles d'énergie n'excédera pas les 5%

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MOSCOU, 4 février /RIA-Novosti/. D'ici à 2020, la part de l'électricité russe élaborée grâce aux énergies non traditionnelles n'excédera pas les 5%, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre de l'Energie Igor Youssoufov.

"Notre potentiel d'énergie éolienne est considérable et il y a quelques centrales pilotes en Bachkirie, dans l'Oural du Sud, de même que des centrales géothermiques dans le Kamtchatka, en Extrême-Orient. Nous ne cesserons de développer ce segment dans la production d'électricité", a-t-il indiqué.

"Malheureusement, nos conditions économiques ne nous permettent encore pas d'envisager une production plus importante grâce aux sources d'énergie de substitution", a constaté Igor Youssoufov.

"La génération suivante, qui vivra après 2050, appliquera une politique plus consciencieuse en matière d'énergies non traditionnelles, notamment du point de vue de l'épuisement graduel des sources d'hydrocarbures, cherchant à faire en sorte que ce segment occupe une place toujours plus importante dans la vie économique du pays", a estimé le ministre.

Selon les prévisions du ministère, a annoncé Igor Youssoufov, les centrales nucléaires produiront d'ici à 2020 un quart de l'énergie électrique russe. "Cette part est de 14% aujourd'hui mais, d'après nos estimations, elle pourrait se chiffrer à 25% d'ici à 2020", a-t-il dit.

Selon le ministre, la fiabilité des sites restera la question à laquelle "une attention particulière" sera attachée. "Si nous constatons que cette fiabilité ne pose plus de problèmes, nous accroîtrons ce segment du marché énergétique", a souligné Igor Youssoufov.

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