Igor Ivanov a fait état de la préoccupation de Moscou par le fait qu'en adhérant à l'UE, ses nouveaux membres annulent souvent leurs contrats avec la Russie.
"Comme résultat, une sorte de vide juridique apparaît que l'on doit obligatoirement remplir. Dans le contexte d'un tel vide, le chiffre d'affaires de notre commerce avec certains pays, selon certaines catégories de marchandises, peut être affecté", a fait remarquer le chef de la diplomatie russe.
Cela dit, il a indiqué qu'à l'heure actuelle, la Russie et l'Union européenne étaient en train de rechercher un compromis, et plus précisément une solution qui fasse en sorte que les intérêts économiques de la Russie ne soient pas affectés, et que Moscou puisse étendre à ces nouveaux membres de l'Union européenne l'accord de partenariat et de coopération Russie-UE.