"Certains experts chargés de mener les négociations sur l'OMC avec la Russie essayent d'établir un rapport entre le problème du protocole de Kyoto et notre entrée à l'OMC", a indiqué mercredi aux journalistes Igor Ioussoufov ayant qualifié cette approche d'injuste.
Commentant les perspectives de l'adhésion de la Russie au protocole de Kyoto, le ministre a relevé que Moscou devait d'abord analyser les avantages que lui présente cette adhésion.
Il a rappelé que le protocole en question prévoyait de limiter la croissance économique et les quotas de rejets dans l'atmosphère.
"Au-delà de 2010-2012, nous atteindrons le niveau soviétique de production industrielle et nous aurons besoins d'acheter les quotas de rejets", a dit le ministre.
Il a relevé que la Russie ne voudrait pas voir les mesures visant à l'adhésion au protocole de Kyoto freiner sa croissance économique au-delà de 2010.