Différentes variantes sont à l'étude. "Certains experts proposent d'augmenter la taxe à l'exportation, d'autres l'impôt sur l'extraction de ressources minérales et la taxe à l'exportation. S'il est décidé d'augmenter l'impôt sur les ressources minérales, il devra être différencié", a-t-il dit.
"Ce problème n'est pas facile, il a ses avantages et ses inconvénients", a- t-il ajouté.
Parlant d'un éventuel prélèvement sur le surproduit du secteur pétrolier, Arkadi Dvorkovitch a souligné que "cela dépendra de la question de savoir qui paiera l'infrastructure". "Si c'est l'Etat qui prend en charge le réseau de transport, alors il sera possible de prélever jusqu'à 5 milliards de dollars. Et cet argent sera employé à la construction de canalisations".
"Si le réseau est à la charge de "Transneft" et des compagnies pétrolières, pas question d'une somme pareille", estime le vice-ministre.
"Avec le baril à moins de 25 dollars, la pression fiscale ne saurait être augmentée en principe, mais s'il dépasse ce montant elle pourrait être légèrement majorée et, dans ce cas, 1 à 2 milliards de dollars pourraient être prélevés sur le surproduit", a ajouté Arkadi Dvorkovitch.