Les réserves de change russes ont dépassé cette année 65 milliards de dollars, alors que la part de la dette publique a baissé en passant à 35 % du PIB, a noté Alexeï Koudrine. En 1998, a-t-il rappelé, la dette publique constituait 140% du Produit intérieur brut.
"Compte tenu du Fonds de stabilisation, récemment créé, des réserves de change et du volume actuel de la dette publique, il faudrait inventer quelque chose d'incroyable pour que notre pays soit menacé par les défauts de paiement", a dit le vice-premier ministre.
"Nous avons installé un système financier protégé contre ce genre d'événements", a-t-il souligné. "C'est un acquis, et nous pouvons désormais nous consacrer à la recherche d'une meilleure efficacité de nos dépenses", a conclu Alexeï Koudrine.