"Du moment que l'économie russe est une économie ouverte, le marché intérieur financier, mû par la concurrence, est promis à un brillant avenir", a-t-il noté.
Un plan d'actions en vue de réformer le marché financier russe en 2004, en voie d'élaboration, est fondé justement sur le développement de la concurrence. Pourtant, a estimé numéro 2 de la Banque de Russie, "la concurrence pure ne réglera pas tous les problèmes". "Il nous faut appliquer une politique agressive visant à mettre sur pied une infrastructure financière confortable et compétitive", a souligné Oleg Viouguine.
Donnant son avis sur l'état du marché financier russe dans son ensemble, il a indiqué que des critiques sérieuses pourraient être émises à son adresse car "son volume ne correspond pas à celui de l'économie".
Selon lui, "le gros business augmente son capital pour l'essentiel sur les places financières étrangères et non pas russes". Oleg Viouguine a expliqué cette situation par les particularités de l'économie russe où prédominent les branches d'exportation ayant des débouchés étrangers.