Le premier ministre russe : deux oléoducs distincts, vers le Japon et la Chine, pourraient être posés

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TOKYO, 15 décembre /de notre correspondant Alla Issaïeva/. L'oléoduc qui reliera Angarsk (à l'ouest du Baïkal) à Nakhodka (port sur le littoral russe de la mer du Japon) n'est pas une alternative au pipeline Angarsk-Daqin (Chine), a déclaré le premier ministre russe Mikhaïl Kassianov qui est arrivé au Japon pour une visite officielle.

Le projet d'oléoduc vers la Chine est fondé sur les ressources qui sont déjà exploitées par une compagnie pétrolière russe, alors que le projet de conduite vers Nakhodka constituera une impulsion pour le développement de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient dans leur ensemble. "Ce projet (Angarsk - Nakhodka) est un élément de notre stratégie énergétique et une infrastructure indispensable à la mise en valeur des ressources d'hydrocarbures de Sibérie orientale et d'Extrême-Orient. C'est une voie de développement pour nous", a dit Mikhaïl Kassianov.

Il se peut que les deux projets puissent être cumulés dans un seul, celui d'oléoduc Angarsk-Nakhodka avec une déviation vers Daqin. "Cela pourrait être deux projets dans un seul ou deux oléoducs distincts. L'économie nous suggérera quelle variante choisir", a indiqué le premier ministre russe.

Il a souligné que ces deux projets se fondaient sur des ressources différentes.

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