"Les secteurs les plus attrayants pour les investisseurs sont le commerce et l'alimentation publique (43% de la totalité). Ils sont suivis de l'industrie (36%) dont les secteurs dominants sont le pétrole, le gaz et la production de denrées alimentaires. Les télécommunications ont absorbé 3% de la totalité des investissements", a dit le ministre.
Ces secteurs énumérés sont les plus attrayants du point de vue du rendement et des conditions de concurrence qui existent actuellement sur le marché russe, a-t-il poursuivi.
"Le marché le moins développé est le marché financier avec moins de 1% de la totalité des investissements", a précisé Guerman Gref.
La capitalisation du secteur bancaire se monte aujourd'hui à 6% du PIB. Celle du marché russe des valeurs s'élève à 200 milliards de dollars environ, soit moins de 30% du PIB, selon le ministre.
"La situation est analogue sur le marché des assurances et de certains autres services. Autant dire que nous savons quels problèmes nous avons à résoudre. Les principaux consistent à éliminer l'ingérence superflue de l'Etat dans l'économie, à réduire sensiblement le coût des transactions, à favoriser la concurrence afin de diversifier le choix pour les opérateurs du marché des valeurs", a dit le ministre.