Selon lui, au milieu de cette année, la dette de l'ex-URSS représentait 5 % de la structure totale de la dette extérieure de la Russie.
Alexei Oulioukaiev a précisé qu'il s'agissait de la dette à sept pays. "C'est la partie la plus inefficace de la dette extérieure", a-t-il fait remarquer.
Les pourparlers sur le remboursement de la dette de l'ex-URSS ont été menés, ces derniers mois, avec la Corée du Sud, la Thaïlande et Oman, a-t-il rappelé. Les pourparlers intenses ont lieu actuellement avec le Koweit, la Turquie, la Yougoslavie et Malte.
"Toutes les conditions existent chez nous pour retirer entièrement de l'ordre du jour le problème de la dette de l'ex-URSS", a dit le premier vice-ministre.
D'après ses données, la dette aux pays créditeurs représente 42 % de la dette extérieure russe, la dette aux organisations internationales, 10 %. Seulement 38 % de la dette sont reconvertis en euro-obligations et en actions, instruments du marché.
Alexei Oulioukaiev a fait savoir que le ministère des Finances prévoyait de modifier, dans les années à venir, la structure de la dette extérieure de la Russie et d'accroître sa composante marchande.
