"Nous y possédons certaines positions, et une très grande partie de l'infrastructure du complexe pétrolier de l'Irak est adaptée au matériel russe, a fait remarquer Egor Gaïdar. L'Irak est un acteur des plus importants sur le marché mondial du pétrole, et la coopération avec ce pays est par conséquent d'une importance extrême pour la Russie ".
Egor Gaïdar avait été invité à Bagdad pour y participer, en tant qu'expert, à une conférence internationale consacrée à la reconstruction de l'économie de l'Irak. A son retour à Moscou, l'économiste a noté que bien des problèmes auxquels les Irakiens étaient confrontés de nos jours étaient analogues à ceux de la Russie post-soviétique. Ainsi, tant en Russie qu'en Irak, l'exportation du pétrole constitue la base de l'économie nationale.
"L'augmentation de la production de pétrole en Irak se produira sans doute déjà dès l'année prochaine", a dit Egor Gaïdar. Et d'ajouter que grâce à cela, l'économie irakienne se redressera plus rapidement que l'économie de la Russie en son temps.
Evoquant ses impressions personnelles à l'issue de son voyage à Bagdad, il a signalé que la capitale irakienne avait subi des dégâts peu importants.
"L'approvisionnement de la ville en électricité et en eau courante a sans doute le plus souffert", a constaté Egor Gaïdar.
