LES ENERGETICIENS DES PAYS DE LA CEEA DOIVENT COOPERER

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TCHOLPON-ATA, 25 juin (de notre correspondante Ioulia Orlova). L'absence de coopération entre les secteurs énergétiques des pays de la CEEA (Communauté économique euro-asiatique) peut avoir de lourdes conséquences socio-économiques, a déclaré mercredi Grigori Rapota, Secrétaire général de la CEEA lors d'une conférence scientifique et pratique sur la coopération des systèmes énergétiques de la Communauté économique euro-asiatique.

Selon Grigori Rapota, dans les conditions actuelles, "n'importe quel pays du monde qui ne participe pas aux processus internationaux d'intégration dans le domaine de l'énergie ne peut pas assurer le niveau nécessaire de sa sécurité énergétique".

A l'époque de l'URSS, il y avait un réseau énergétique interdépendant et complémentaire. A présent, ses anciennes composantes - les réseaux des pays de la CEEA - ne sont pas en état de fonctionner efficacement sans des efforts conjugués.

"La Communauté dispose, dans son ensemble, de tous les types de ressources énergétiques pour satisfaire ses besoins et les exportations", a souligné Grigori Rapota.

Cependant, la création du marché commun énergétique de la Communauté ne sera pas une "simple réanimation" du réseau énergétique soviétique, il s'agit d'une nouvelle forme d'organisation de la coopération qui assurera "l'approvisionnement garanti de la population et des économies des pays membres de l'organisation en ressources énergétiques aux prix abordables", l'accroissement de l'efficacité du secteur.

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