Ce ralentissement est un signe de stabilisation du système financier et de plus grande confiance des producteurs et des investisseurs vis-à-vis de l'économie russe, a dit Alexeï Koudrine.
Selon celui-ci, au cours de la décennie précédente les capitaux qui étaient exportés de Russie se chiffraient annuellement à plus de 20 milliard de dollars.
S'agissent du bilan de 2001, le vice-premier ministre a relevé qu'au cours de cette période la croissance économique avait été de 5 pour cent du PIB. Par ailleurs, il a précisé que les facteurs intérieurs étaient principalement à l'origine de la croissance en 2001.
Nous sommes moins dépendants des prix élevés du pétrole et de la conjoncture économique, a indiqué Alexeï Koudrine. Le patron du ministère des Finances a également dit qu'en 2001 il avait été constitué une réserve financière qui à la fin de l'année se montait à 81 milliards de roubles (environ 2,7 milliards d'euros). Cette réserve constitue l'assise du mécanisme de protection du budget contre l'impact des influences extérieures, a souligné le vice-premier ministre.
Pour Alexeï Koudrine, la réduction de la dette extérieure est aussi un acquis substantiel de 2001. Cette année-là, elle a été ramenée à 49,9 pour cent du PIB, ce qui est trois fois moins qu'en 1998, quant après la dévaluation, la dette extérieure du pays était sensiblement supérieur au produit intérieur brut.
Alexeï Koudrine a souligné que ces indices positifs étaient un résultat de la politique fiscale et budgétaire appliquée par le gouvernement.