L'année dernière, elle a rentré 350 000 tonnes de céréales, plus qu'à l'époque soviétique, ce qui lui a permis d'amortir les arriérées de dix ans de salaire aux producteurs agricoles, d'amasser les stocks de fourrages nécessaires et d'approvisionner la république en blé, a rappelé le ministre.
En Tchétchénie la filière agro-industrielle est le secteur numéro un du point de vue économique, de l'avis d'Alexéi Gordeïev. 70% de sa population sont occupés dans l'agriculture.
En même temps, il existe nombre de problèmes qu'on ne trouve pas dans d'autres régions fédérées. Le principal d'entre eux est que les mécanismes employés dans toutes les autres régions ne marchent pas en Tchétchénie. Il s'agit de la pratique du financement par le budget des intérêts sur les crédits accordés aux producteurs agricoles, ainsi que du leasing du matériel agricole.
Le ministre a rappelé aussi la nécessité de créer en Tchétchénie des entreprises alimentaires et de transformation de produits agricoles. D'autre part, a-t-il dit, il faut créer des conditions dans lesquelles les producteurs pourraient vendre le lait et la viande à des prix avantageux pour eux.