Ce travail pose certains problèmes puisqu'il n'est pas exclu que les groupes terroristes soient financés avec de l'argent "propre" au moyen de fondations caritatives de toutes sortes ou sous forme de dons, a-t-il relevé.
La Russie a réussi à jeter les bases d'un système fiable de lutte efficace contre les crimes financiers en un temps record. Les services étrangers des renseignements financiers sont du même avis.
Le Comité russe pour le suivi financier doit collecter et analyser les informations sur toutes les opérations financières dont le montant dépasse 600.000 roubles, dépister des transactions suspectes et transmettre les dossiers appropriés aux organes judiciaires, a rappelé le responsable.
Le suivi concerne des organisations financières telles que banques, compagnies d'assurances et de crédit-bail, des monts-de-piété. Ce système comprend également le contrôle interne dans les institutions financières. Le Comité reçoit près de 1.500 messages électroniques par jour. La fuite d'information est impossible grâce à un dispositif de protection très sûr, a fait ressortir M.Zoubkov.
La Russie met en place une base de données en utilisant des informations provenant de sources russes et étrangères. Les échanges d'informations sont un élément important de la coopération du Comité avec les services des renseignements financiers d'autres pays.
Le Comité de suivi financier et le ministère russe des Affaires étrangères ont choisi 26 pays qui pourraient être utiles dans la lutte contre les crimes financiers. Des accords de coopération seront signés avec certains de ces pays. Des accords pareils ont déjà été conclus avec l'Italie, la Belgique, la République tchèque et le Panama.
Le chef du service russe des renseignements financiers est arrivé en Suisse pour s'entretenir avec ses collègues suisses et britanniques.
Un accord de coopération avec le service britannique approprié sera signé en mars prochain, a rapporté M.Zoubkov.