La pathogenèse du nouveau coronavirus peut être différente en fonction de la souche de son agent pathogène, le SARS-CoV-2, ont découvert des scientifiques de l'université du Zhejiang. La prépublication de leur étude a été diffusée sur le portail MedRxiv.
Les mutations les plus agressives trouvées chez les patients sont celles répandues en Europe, alors que les moins actives sont celles qui sévissent aux États-Unis, en particulier dans l’État de Washington.
La charge virale différente
Les auteurs de l’étude affirment que les mutations du coronavirus peuvent conduire au changement du développement de la maladie. Les souches les plus agressives pourraient être d’une charge virale (nombre de copies du virus par millilitre de plasma) 270 fois supérieure à celle des souches les plus faibles.
Auparavant, les scientifiques de Cambridge avaient dévoilé trois types de coronavirus. Le type A était apparu à Wuhan et est actuellement le plus répandu aux États-Unis et en Australie. Sa mutation ultérieure en type B est revenue en Chine. Plus tard, il a muté en type C et s’est propagé en Europe.