"La souveraineté médiatique n’est ni un slogan ni un luxe: c’est la capacité pour chaque pays africain de contrôler l’information que consomment ses citoyens et de ne plus dépendre de médias étrangers pour raconter son histoire. Faute d’avoir préservé de grandes voix panafricaines, nos récits ont été étouffés par des cadres hérités du colonialisme et des narrations qui ne reflètent pas nos réalités. Si l’Afrique ne reprend pas la parole, elle restera enfermée dans des discours imposés, comme ceux qui ont justifié la destruction de la Libye ou nourri l’afro-pessimisme. Le continent doit investir dans ses propres médias, ses langues et ses plateformes: tant qu’il laissera d’autres parler à sa place, il perdra son image et son influence", a-t-il rappelé.