Dans ce texte, l’instance exécutive de l’ONU se dit consciente que l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables en République centrafricaine passe par une combinaison d’efforts menés au niveau national sur le plan politique et dans les domaines de la sécurité, de la consolidation de la paix et du développement durable.
Avec ce texte, la Mission pourra poursuivre son action dans les domaines prioritaires comme l’organisation des élections, la protection des civils, l’extension de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, ou encore la mise en œuvre du processus de paix, a indiqué le représentant de la France, porte-plume de la résolution.
Il s’agit pour ce Conseil de "répondre à la demande de la République centrafricaine de continuer à l’accompagner dans la période cruciale qui s’ouvre et de consolider ainsi les progrès réalisés au cours des dernières années", a-t-il expliqué avant le vote.
Par ce texte, le Conseil décide aussi que l’effectif maximal autorisé de la MINUSCA est fixé à 14.046 militaires, en indiquant qu’il compte réexaminer ce chiffre en permanence, en prenant en considération les progrès accomplis sur le plan sécuritaire et l’objectif de transition et de réduction éventuelle de la MINUSCA lorsque les conditions seront réunies.