Cette extension qui sera réalisée en partenariat public-privé avec une entreprise norvégienne, permettra d’injecter chaque année 62,8 Gigawatt-heures d’électricité dans le réseau interconnecté du nord du pays et d'augmenter la capacité de stockage de 19,2 Mégawatts-heures supplémentaires, indique un communiqué du ministère de l’Eau et de l’Energie.
"Les premiers mégawatts seront injectés dès mars 2026, avant l’achèvement complet prévu en septembre de la même année", a affirmé le ministre de l’Eau et de l’Energie, cité par le communiqué, notant que ces infrastructures énergétiques "incarnent l’espoir d’un avenir meilleur, en créant de l’emploi, en soutenant l’éducation et en renforçant le développement économique dans la région".
La première phase des centrales solaires photovoltaïques de Maroua et de Guider, mise en service en septembre 2023, avait apporté 36 Mégawatts-crête et 20 Mégawatts-heures de stockage, couvrant près de 40% de la demande en journée dans le Nord du Cameroun.
Au-delà de son pari sur l’énergie solaire, le Cameroun poursuit plusieurs projets énergétiques structurants dont l’aménagement hybride de Bini à Warack (95 MW) et la grande ligne de raccordement Nachtigal–Ngaoundéré–Wourosoua qui devraient renforcer à moyen terme la stabilité du réseau et connecter le Nord au Sud d’ici 2028.