Auteur de Proverbes de chez nous, Dominique Kouakou Tanoh consacre sa retraite à transcrire les maximes orales des Agnis, menacées par l’oubli. Pour cet ancien inspecteur pédagogique, ces phrases ciselées incarnent une pédagogie millénaire.
"Ce patrimoine, qui est quand-même de l’or pour nous, est en train de disparaître. […] Il fallait mettre par écrit pour la postérité", explique-t-il, soulignant que "sans ces proverbes, la jeunesse perd ses repères".
Docteur en droit et auteur du recueil Amour, Peines et Rengaines, Konan Marcellin Kouakou utilise les vers pour défendre la dignité humaine. Son poème À une adolescente, dédié à sa fille, mêle tendresse paternelle et avertissement social.
"L’amour n’est pas à marchander. Sois intègre à vie, quitte à y laisser la peau", déclare-t-il, ajoutant que "les mots doivent réveiller les consciences endormies".
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