La rupture avec l'organisation régionale "justifie toute sa pertinence", insiste Karamoko Jean-Marie Traoré.
Et d'expliquer que l'"adversité" de la CEDEAO a poussé les pays de l'AES à prendre conscience de leur potentiel.
"Nous avons, à partir de cet instant, compris qu'il fallait compter sur nos propres forces, travailler sur les capacités endogènes avec l'appui des partenaires sincères et sérieux, comme la Russie", complète-t-il.
Malgré le retrait de la CEDEAO, Ouagadougou a "très bonne coopération avec les pays voisins", souligne le haut responsable.