Le Mali a quitté l'Organisation internationale de la Francophonie "au nom de la souveraineté"

La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, et le Président français Emmanuel Macron au XIXe Sommet de la Francophonie, le 5 octobre 2024
C'est la volonté de ne plus être "sous l'influence d'organisations régionales ou internationales considérées comme s'alignant sur les directives de la France", explique à Sputnik Afrique Mohamed Kenouvi, journaliste malien.
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De plus, l'organisation "prend les décisions selon la géopolitique ou selon les intérêts d'une certaine puissance occidentale majeure au sein de l'OIF", pointe le reporter.
Il rappelle à ce propos que le Mali, le Burkina et le Niger ont été suspendus de l’OIF après des coups d'État, tout comme la Guinée. Cependant, cette dernière a été réintégrée alors que la transition n'est pas encore finie.
Une situation qui "peut s'apparenter à un tri" de la part de cette organisation, déplore M.Kenouvi.
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