Les deux pays sont sur la route d'une "meilleure intégration économique", en particulier via un projet de gazoduc, a expliqué à Sputnik Afrique l'ancien parlementaire burkinabè Iba Karim.
"Le Burkina Faso ainsi réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de l'extérieur, en particulier ses importations de pétrole et de gaz. Cela pourrait aussi stimuler l'industrialisation. Pour le Ghana, cela offrirait de nouveaux marchés pour son gaz naturel, augmentant ses revenus d'exploitation", déclare-t-il.
Les échanges touristiques et culturels pourraient, eux, être renforcés par l'ouverture de nouvelles liaisons aériennes, souligne encore le responsable.
Côté terrorisme, la lutte conjointe pourrait s'organiser autour de plusieurs axes, comme:
le partage de renseignements,
des opérations militaires conjointes
des programmes de formation des forces de sécurité
l'acheminement de matériel via les ports du Ghana.
Cette coopération pourrait cependant ne pas être du goût de certains États occidentaux, note encore Iba Karim.
"Certaines puissances, comme la France, peuvent chercher à influencer cette alliance naissante en fonction de leurs intérêts stratégiques, notamment en matière de sécurité et d'accès aux ressources naturelles. Si la France le décide vraiment, il faudra qu'elle rencontre face à elle des diplomates charismatiques, des Présidents charismatiques, avec des ambitions et des projets clairs pour les deux pays, dans ce modèle de coopération sud-sud", affirme-t-il.