Les BRICS et les pays du Sud remettent en cause le statu quo international en militant notamment en faveur d'alternatives dans le commerce mondial, a déclaré ce vendredi 21 février à Sputnik Afrique Itumeleng Makgetla, analyste politique sud-africain, alors qu'une réunion ministérielle du G20 présidée par l'Afrique du Sud prenait fin à Johannesburg.
"Les alternatives que les BRICS proposent sont la possibilité de faire du commerce en monnaies locales, par exemple, pour réduire le coût des affaires en dehors du traditionnel SWIFT, disons, des systèmes de commerce internationaux, etc., qui servent les intérêts du Sud global", a indiqué l'analyste.
Ce changement suscite des critiques de la part des pays développés car il représente un défi à l'ordre existant, mais ce ne sont que des menaces, "parce que le monde ne peut pas continuer tel qu'il est", à son avis.
"Le niveau de pauvreté qui sévit dans le monde en développement est littéralement injustifiable" et si "nous ne cherchons pas d'alternatives au statu quo, cela signifie que nous sommes satisfaits de notre situation".
"Les BRICS feraient bien d’essayer de créer un monde alternatif, un système alternatif dans lequel nous pourrions changer la vie des gens de façon concrète, faire une différence sensible et palpable pour l’homme ordinaire dans la rue", a noté M.Makgetla.