"Si les pays membres de la confédération des États du Sahel ont respecté toutes les étapes réglementaires donnant lieu à la certification que les passeports biométriques de l'AES répondent bel et bien aux critères des normes internationales, il n'y a pas de raisons de refuser d'accorder des visas sur lesdits passeports. La France, en agissant ainsi, viole le droit international", avance Issoufou Boubacar Kado Magagi.
D'après lui, "dans la sérénité", les pays de l'AES devraient engager une "bataille diplomatique et juridique". Il faudrait créer deux équipes, une diplomatique et une juridique, "pour faire valoir les prétentions de l'AES" devant l'UA, l'UE et l'Onu, suggère-t-il.