"L’île Maurice est un État insulaire dont la principale préoccupation est aujourd’hui les changements climatiques. Ici, c’est considéré comme une catastrophe et une tragédie."
La diplomate a donc proposé d’unir les efforts des scientifiques russes, appuyés par des subventions et la création d’un laboratoire, à la lutte pour préserver l’océan, qui est le premier à subir le choc de la pollution par les microplastiques.
Les Mauriciens ont apprécié l’idée, selon elle. La mise en pratique de cette idée prendra beaucoup de temps, mais en cas de réussite, "ce sera un grand atout pour tous les pays de l'océan indien".
"Le plus simple a été de mettre en relation les scientifiques entre eux", avoue Mme Zeïnalova.
En outre, la Russie est prête à aider Maurice à développer son secteur des services publics numériques, a ajouté la diplomate.
Les deux pays prévoient aussi d’augmenter leurs échanges commerciaux. Moscou est prêt à renforcer sa coopération avec Port-Louis dans les domaines des technologies numériques et de l’éducation.
Les Mauriciens s'intéressent à la culture russe, a ajouté la diplomate. L'ambassade rencontre souvent des représentants du ministère de la Culture pour la promouvoir sur l'île.